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CHANGER LE MONDE PAR SON PROPRE CHANGEMENT, UN GUIDE SANITAIRE SPIRITUEL DU VIVANT.

Auteur Luc Hautbout, avril 2020
En ces temps de confinement, que puis-je faire quotidiennement pour vivre avec ce virus et son cortège d'hystéries ? Comment puis-je changer durablement ? Deepek Chopra m'inspire ici. Ainsi, j'écris le résumé pratique d'un livre qui m'a bouleversé: "les 7 lois spirituelles du succès".   Un véritable "guide sanitaire spirituel".  Bienvenu dans le nouveau monde ...
 

1 La loi de la pure Potentialité : 
Plus qu’une destination, la réussite de votre mutation est une direction, une attitude à comprendre et à pratiquer. Tout ce qui existe dans le monde physique est la transformation du non-manifesté en manifesté. Il s’agit de s’aligner sur les lois qui régissent l’univers pour bénéficier de cette transformation. A l’état originel, l’être humain est pure conscience, pure potentialité. On appelle pure potentialité le champ de tous les possibles qui offre une créativité infinie. Les désirs communs d’acquérir un pouvoir sur les objets, de contrôler ou d’être approuvé proviennent de la peur. Lorsque l’authentique pouvoir est vécu, ces désirs disparaissent d’eux-mêmes. La référence commune aux objets fait de notre égo le maitre. Or, l’égo ne peut pas être le maître parce qu’il n’est pas notre nature profonde ; il n’est que l’image que l’on se fait de sa petite personne. Une image idéalisée et mensongère, un masque social qui se nourrit de l’approbation des autres et qui vit dans la peur tant il se sait faux. Votre moi supérieur, le Soi reste indifférent aux critiques, il ne se sent inférieur ou supérieur à personne. Pour appliquer la loi de pure potentialité, c'est-à-dire entrer en contact avec le champ de tous les possibles, il vous faut commencer par faire le vide, par faire de la place dans votre cœur en silence et sans jugement. Passer du temps dans la nature aide. Pratiquer le silence signifie de consacrer du temps à ne rien faire d’autre qu’Etre. Etre sans faire pour avoir. Vous pourrez alors expérimenter la tranquillité du champ de pure potentialité et des corrélations infinies pourront vous servir. Nous verrons plus tard qu’en introduisant une légère intention dans ce champ, la réalisation de vos désirs pourra se manifester. Après le silence vient le non-jugement. En vous employant à évaluer et critiquer, vous créez des turbulences qui interfèrent sur le champ de pure potentialité. A nouveau l’observation de la nature, des phénomènes physiques issus de ce champ naturel vous aidera par l’exemple. Force est de constater que dans la nature tout est magie, mystère et enchantement. Votre relation à autrui n’étant que le reflet de votre relation à vous-même, la prise de contact de ce champ vous permettra de vous regarder dans un miroir. Si vous ressentez par exemple de la culpabilité ou de l’inquiétude face à l’argent, sachez qu’aucune réparation ou somme d’argent ne résoudront vos problèmes. Seule une profonde intimité avec vous-même vous apportera une vraie solution originale, une vraie guérison. Pas à pas, il faut ainsi que vous traversiez le brouhaha de vos dialogues intérieurs pour vous connecter à l’abondance. C’est la coexistence des opposés calme et dynamisme qui vous rendra indépendant des circonstances, des gens et des objets. Lorsque vous vous alignerez à cette tranquille coexistence, vous vous ouvrirez à la « soupe quantique », le réservoir de votre réussite, la réussite de votre mutation.

2 La loi du Don : 
L’univers fonctionne par échange dynamique. Donner et recevoir ne sont que des aspects différents de son flot continuel d’énergie. Votre énergie n’est qu’une expression de l’énergie cosmique. Le vivant ne fait que se multiplier par le don comme l’arbre qui donne un fruit, le fruit qui donne une graine et la graine qui donne à son tour… Pour que l’abondance puisse circuler dans votre vie, il vous faut donner et recevoir sans entrave.Si vos gestes contrarient cette circulation, vous interférez avec l’intelligence divine. Si, lorsque vous offrez, vous avez l’impression de perdre quelque chose, alors votre offrande n’est pas vraiment un don. L’intention qui accompagne le don doit être volontaire, heureuse et sans attente de retours. Pratiquer la loi du don est simple : il vous faut donner ce que vous voulez recevoir. De même, il vous faut recevoir ce qu’on vous donne avec gratitude. Si vous voulez qu’on vous porte de l’attention, portez de l’attention aux autres. Aidez les autres silencieusement à recevoir ce qu’ils attendent. Une pensée, un compliment, un souhait de bonheur ou une prière ont valeur de don. Les formes de dons les plus puissantes sont souvent immatérielles : le don de l’estime ou de l’amour à quelqu’un qui ne vous estime pas ou qui vous a fait mal est puissant. Plus vous donnerez et plus votre confiance dans les effets de cette loi grandira. Parce que la nature répond à tous les besoins et à tous les désirs, nous sommes naturellement riches. Vous pouvez et vous devez d’ores et déjà vous sentir riche. Recevez la nature, la pluie, le lever ou le coucher de soleil comme un don.

3 La loi du Karma (ou de la Cause à l’Effet) : 
Chaque action génère une force qui revient vers nous telle qu’elle a été mise en œuvre. En d’autres termes, nous récoltons ce que nous semons. Lorsque nous choisissons d’agir pour apporter le bonheur et le succès aux autres, alors les fruits du karma sont le bonheur et le succès. Le karma, souvent mal compris, est à la fois l’action et la conséquence de l’action, le karma est à la fois cause et effet. Compris ainsi, il constitue votre merveilleuse liberté d’agir. Cela peut-être difficile à admettre mais tout ce qui vous arrive est le résultat des choix que vous avez fait par le passé proche ou lointain. Si votre karma peut se subir inconsciemment, vous pouvez aussi l’utiliser consciemment. Si quelqu’un vous insulte par exemple, vous pouvez être offensé sans y réfléchir comme vous pouvez choisir de ne pas être offensé. Il faut en avoir la force évidemment mais cette force arrive par la pratique des autres lois. Vous êtes et vous restez toujours libre de vos réactions. De même, si quelqu’un vous complimente, vous pouvez décider de ne pas être flatté. Le problème est que nous sommes souvent conditionnés, prisonniers de réflexes-réactions prévisibles comme celles du chien de Pavlov qui salive lorsque la cloche sonne. Conscientes ou pas, vos réactions sont toujours des choix. Les recommandations précédentes de silence et de non-jugement vous aident à vous libérer de ces vieux réflexes conditionnés. Lorsque dans la tourmente, un choix doit se faire, posez-vous deux questions, la première préparant la seconde : « Quelles sont les conséquences de mon choix ? » Votre cœur devrait avoir la réponse ; et « Mon choix est-il source de bonheur pour moi comme pour l’autre ? » Si la réponse est OUI, allez-y ; si la réponse est NON, renoncez ; c’est aussi simple que cela ! Ainsi, vos réactions seront profondément justes. Elles vous nourriront personnellement autant qu’elles nourriront les autres qui seront impactés par vos actes. Votre corps ici est votre meilleur conseiller : la solution envisagée génère-t-elle du confort ou de l’inconfort ? Plus vous êtes tourmentés, plus il vous faut être attentif aux signaux envoyés par votre corps. Mieux que votre tête, il sait toujours ce qui est préférable et saura vous le faire sentir. Ne croyez pas que le corps ou que le cœur soient faibles ou bêtement sentimentaux, ils sont tout au contraire très forts et hautement intelligents.Votre corps n’aura jamais un tempérament de gagnant ou de perdant car sa capacité d’analyse est au dessus de cette dualité. Simplement parce que -élément de la nature- il est totalement relié au champ de pure potentialité. Que dire à propos d’un mauvais karma passé, très lourd et de la façon dont il vous traite aujourd’hui ? Soyez patient en transformant jour après jour votre compte débit/crédit car il n’y a pas d’autres solutions. Remplacer vos doutes et votre impatience par la foi en une justice qui vous dépasse. Demandez-vous plutôt « pourquoi ceci m’arrive, qu’est ce que cette expérience désagréable m’apporte, comment puis-je la rendre utile à mes semblables, puis-je leur partager ce que j’ai appris ? ». Ainsi, tout en payant vos dettes, vous convertirez vos déficits en bénéfices et améliorez, mois après mois, années après années votre aptitude au bonheur. Ainsi vous vous libérez de votre passé. En résumé de ces trois premières lois, le meilleur moyen de préparer votre futur est d’être … super-conscient de votre présent.

4 La loi du moindre Effort : 
La nature est économe. Elle choisit toujours le chemin le plus facile et le plus court avec insouciance et efficience. Non pas qu’elle agisse dans la paresse mais dans la non-résistance. On peut ici citer Lao Tseu : « un être accompli voit venir sans regarder et agit sans rien faire ». Regardez les oiseaux dans le ciel : ils n’essaient pas de voler ; ils volent parce que c’est leur nature tout simplement ! De même, la nature de l’homme est de réaliser ses rêves, c'est-à-dire de les manifester sous forme matérielle. Ce qui est communément appelé « miracle » n’est en fait que l’alignement des 7 lois expliquées ici. Si vous recherchez le contrôle ou le pouvoir sur autrui, si vous cherchez à avoir raison, alors vous interférez sur le flux d’énergie de la nature l’empêchant de vous servir. Parce que dans ces conditions, la réalisation immédiate de votre désir se ferait au détriment d’un autre ce qui est inconcevable. Attention à votre égo qui, par nature, n’est jamais économe, consomme et gaspille une grande quantité d’énergie. Lorsque vous cherchez l’approbation d’autres personnes par exemple, vous gâchez systématiquement de l’énergie. Si votre référent, au contraire, est uniquement votre esprit, immunisé contre toutes les critiques ou inquiétudes, c’est l’ordre naturel qui prendra les commandes et l’abondance viendra. Votre corps physique fonctionne comme un dispositif de contrôle. Ce dispositif est capable, selon les circonstances, de produire l’énergie, de la stocker ou de la dépenser. Pour y parvenir, il joue de 3 leviers : l’acceptation, l’auto-responsabilisation et l’abandon. Passons en revue chacune d’elle :

L’acceptation : Comprenez que l’instant qui se présente à vous aujourd’hui est le point culminant de tous les instants que vous avez vécu jusqu’alors. Jamais vous n’avez été aussi mur pour comprendre et agir avec sagesse.Cet instant apparait sous cette forme -apparemment insatisfaisante- parce que l’univers tout entier est ce qu’il est. En dehors de vous ! Vous devez prendre conscience de cette relativité pour accepter cet instant tel qu’il se présente. Car il est juste ! Pour que les évènements vous soient plus heureux à l’avenir, vous devez d’abord les accepter tels qu’ils sont aujourd’hui. Lorsque vous êtes frustré ou énervé par une situation ou une personne, ce n’est pas à cette situation ou à cette personne que vous êtes en train de réagir mais aux sentiments que l’univers provoque en vous. Ces sentiments n’ont aucune existence propre en dehors de vous, ce ne sont que -vos- sentiments. Si vous prenez conscience de cette réalité, alors vous êtes prêt à réellement changer, c'est-à-dire à prendre la responsabilité de tout ce qui vous arrive. Ce qui vous conduira à développer la seconde attitude 
L’auto-responsabilisation :  il s’agit maintenant de ne blâmer personne, y compris vous-même. Ni quoi que ce soit d’autre. Si vous arrivez à adopter cette attitude face à vos problèmes, la prise de responsabilité va vous donner la capacité de trouver une solution originale directement issue de la situation telle qu’elle est. Vos difficultés contiennent des graines d’opportunités pour améliorer votre situation. En appliquant ce principe, vos pires ennemis deviendront vos meilleurs professeurs. Pour la majorité des langues humaines, le mot « objectif » n’existe pas, c’est un idiome intraduisible, une curiosité exotique inventée en France par Descartes (…) La réalité est toujours une interprétation. En changeant d’interprétation vous changerez de réalité ; c’est aussi simple que cela. Tout ce qui vous arrive est … tout ce dont vous avez besoin ! Derrière chaque évènement désagréable qui se présente à vous, un sens caché se trouve. Et ce sens est au service de votre évolution. Ce qui vous conduira à développer la troisième attitude :
L’abandon :  il s’agit maintenant de quitter vos défenses. En observant les personnes qui vous entourent,vous réaliserez qu’elles passent la moitié de leur temps à défendre leurs opinions, les intérêts des uns allant à l’encontre des intérêts des autres. En renonçant à cette bataille continuelle, vous allez récupérer une importante quantité d’énergie. En la poursuivant au contraire, vous la gâcherez. Plus vous forcerez la situation, plus la situation vous résistera ce qui constituera un cercle parfaitement vicieux. Renoncez complètement à défendre votre point de vue parce qu’il n’y a rien à justifier. Vous empêcherez ainsi la naissance des conflits ou l’entretien des conflits.Comprenez que votre passé est une histoire, que votre futur est un mystère et que votre présent est un cadeau (« present » en anglais). En accueillant le présent comme un cadeau, la peur disparaitra d’elle-même pour laisser place à une liberté joyeuse. Ainsi compris, la loi du moindre effort est un remplacement d’habitudes inutiles par des attitudes utiles d’acceptation, d’auto-responsabilisation et d’abandon. Lorsque vous vivrez la merveilleuse combinaison de ces trois nouvelles attitudes, une nouvelle réalité s’ouvrira à vous et vos rêves se réaliseront.

5 La loi de l’Intention et du Désir :
L’univers est informé. Les sciences quantiques nous apprennent que tout ici bas n’est qu’énergie et information. Votre attention donne de l’énergie puis votre intention la transforme. Tout ce à quoi vous portez attention granditet tout ce à quoi vous ne portez plus d’attention rétréci. En d’autres termes, l’attention et l’intention bien géréesont un logiciel qui travaille à l’organisation d’une infinité d’évènements spatio-temporels. Sous réserve que votre pouvoir ne soit pas contraire aux intérêts de l’humanité, le flot de pure potentialité se transforme doucement et constamment du non manifesté au manifesté. Comprenez que le désir seul est faible parce que pour la plupart des hommes il s’accompagne de l’attachement. Ainsi, le seul réel pouvoir du désir est l’intention parce qu’elle ne s’attache pas au résultat. Parce que le futur se crée dans le présent, vos intentions doivent s’exercer dans le présent et non dans le futur. Ne dites pas « Lorsque je serais riche j’achèterais une belle maison » ; dites plutôt « J’accueille la richesse qui se prépare aujourd’hui pour moi acheter une belle maison l’heure venue ». Le passé et le futur proviennent de l’imagination, seul le présent est réel. Souvent, souvenirs et anticipations interfèrent bêtement sur le présent créateur. Si votre conscience est correctement centrée sur le présent, alors les obstacles imaginaires du passé et du futur se transformeront en opportunités par une orchestration dirigée de la pure potentialité. Vous devez être capable de maintenir une totale sérénité tout en étant inflexible sur votre but. De la qualité de cette simultanéité dépend la qualité de votre pouvoir. En termes imagés, il s’agit « d’attendre la saison ». Attendre en travaillant courageusement avec les moyens du bord et en entrant dans la sagesse de l’incertain. La sagesse de l’incertain consiste à laisser tomber toutes idées reçues sur ce qui devrait être.Prenez garde ; il est possible que le cosmos ait pour vous des projets plus importants que ceux que vous aviez imaginés !

6 La loi du détachement :
L’incertain est sagesse. Cette sagesse nous libère des entraves du connu issu du passé.Notre conditionnement au passé est une prison dont l’incertain nous libère. En ne cherchant pas à tous prix une solution rapide à nos problèmes, nous n’en provoquons pas d’autres. L’engagement peut et doit être détaché. Il ne s’agit pas d’abandonner nos intentions ou nos désirs mais d’abandonner uniquement notre attachement aux résultats. Inflexibilité et détachement sont parfaitement compatibles. Et le détachement peut être considéré comme un stock d’énergie non encore disponible. Il faut comprendre que l’attachement est fondé sur la peur et sur l’ignorance. L’attachement découle de la pauvreté de la conscience comme le détachement découle de sa richesse. Avez-vous peur que la prochaine saison n’arrive pas ? Vos désirs immédiats de relations, de maison ou de voiturene sont que des symboles. Ne confondez pas votre Soi avec les symboles de votre Soi. Courir après un symbole, c’est prendre une carte périmée pour le territoire qu’elle représente. Par ailleurs, la sécurité est toujours éphémère, c’est une illusion, un attachement au connu. Et le connu un attachement au passé de sorte qu’aucune évolution n’est possible. Aimez l’incertain et l’inconnu car, sans eux, la vie n’est qu’une répétition de vieux souvenirs usés dont nous restons victimes. On continue de souffrir inutilement des vestiges de notre moi d’hier. L’inconnu au contraire est plaisir de la découverte, exaltation et mystère. N’ayez jamais une idée rigide de ce que vous ferez la semaine prochaine ou l’année prochaine, vous risquerez de contrarier les magnifiques corrélations que le champ vous prépare. En ne forçant pas les solutions, vous restez d’avantage ouvert aux opportunités. Considérez que les chemins pour arriver à Rome sont nombreux et que l’univers connait mieux que vous celui qui convient.

7 La loi du Dharma (ou but de la vie) : 
Votre vie sur terre a une raison que vous devez trouver. Tout le monde a une mission de vie portée par un don unique ou un talent spécifique à offrir. Lorsque ce don ou ce talent est mis au service des autres, la personne connait l’extase, c’est à dire la réalisation de son propre esprit pour l’esprit, le but de tous les buts. La nature humaine et la nature tout court jouissent alors d’une même énergie. Chaque individu possède des facultés vraiment utiles au champ de la pure potentialité. Chacun doit nourrir ce champ. Lorsque la demande du champ rencontre l’offre de l’individu, les peurs et les difficultés disparaissent et l’abondance surgit. Ne soyez pas obsédés par l’idée de réussir. Soyez obsédés par la façon dont vous pouvez servir au mieux l’humanité. Pour bien comprendre la loi du Dharma, il faut comprendre ses trois composantes : le Soi, l’expression unique et le service à l’humanité. Passons en revue chacune d’elle :

Le Soi : Chacun est sur terre pour découvrir, conquérir et exercer sa spiritualité. Nous ne sommes pas des êtes humains qui vivons une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine.Ainsi, nous devons chercher la plus haute expression de nous même, c'est-à-dire le Dieu ou la Déesse qui est en nous. 
L’expression unique : Nous sommes sur terre pour découvrir et conquérir nos plus belles qualités. Elles sont toutes différentes et uniques comme un visage. L’expression de ce don est un plaisir intemporel partagé.
Le service à l’humanité : Chacun est sur terre pour servir ses semblables dans un jeu d’échanges continuels. Posez-vous la question : « Comment puis-je être utile à tous ceux que je connais et que je ne connais pas ? » Dans le doute, posez-vous cette autre question : « Si vous aviez autant d’argent et de temps qu’il est possible de l’imaginer, que feriez vous ? » Si votre réponse est de développer votre activité actuelle, alors vous êtes sur le bon chemin. Demandez-vous enfin « Comment puis-je au mieux servir l’humanité ? » Répondez à cette question et… mettez-vous au travail ! Sans surprise, méditer consiste directement ou indirectement à pratiquer ces sept lois. Parce qu’en faisant le vide, vous faites de la place à la loi de pure potentialité. Le silence ou le non-jugement favorisent la loi du don. La loi du moindre effort renvoie la balle à celle de l’intention et du désir. Enfin, avec détachement, vos nouvelles attitudes pleinement conscientes cheminent du Karma au Dharma. Votre mutation s’opère et votre propre changement change le monde. Ainsi résumé, la méditation ne vous prend pas du temps, elle vous en donne. En conclusion, la loi du Dharma vous ouvre les portes d’un bonheur inédit. En l’observant, vous connaitrez une joie durable, un état de grâce, une nouvelle vie dans un nouveau monde.

 
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La verveine, quelle veine !

Auteur Luc Hautbout, septembre 2019
C'est devenu un rituel: dès votre arrivée, vous proposer une infusion de verveine du jardin. Précisément, des feuilles en tige fraîchement cueillies et réfrigérées dans une carafe. De début juin à fin octobre, le mas turquoise allie ainsi santé et et plaisir citronné.

Le saviez-vous ? La verveine offre des vertues antibactériennes, antifongiques, anti-inflammatoires et anti-oxydantes.
Outre son parfum délicat, on l'apprécie d'abord pour ses vertues digestives. Elle fut la plante des Druides, des Chamans d'Asie et d'Amérique latine. Des historiens avancent même qu'au Moyen âge, elle entrait dans la composition secrête ... des philtres d'amour ! Alors soyez tous les bienvenus avec notre boisson-bien-être à consommer sans modération.  

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Qu'est ce qu'un Torii ?

Auteur: Luc, bricoleur ayant réalisé celui du M.T. Février 2017
Omni-présent au Japon, le torii est un portail qui marque la présence d'un espace sacré. Souvent érigé en pleine nature à l'entrée des sanctuaires, il est devenu le symbole du shintoisme comme la roue pour le bouddhisme ou la croix pour le catholicisme. Au Japon, le seul sanctuaire dédié à la déesse du riz compte quelque 10 000 torii !

Il serait apparu dès le 5ème siècle de notre ère. Le principe de la porte sacrée est omni-présent en Asie: le torii rapelle effectivement le torrana d'Inde, le paifang de Chine, le hongsal-mum de Corée ou le saochingcha de Thailande. En langue japonaise, sa traduction littérale est "là où sont les oiseaux". Le torii sépare le monde physique du monde spirituel. Selon la tradition, le traverser dans un sens vous oblige à le traverser dans l'autre sens. Pour le franchir dans les règles de l'art, on s'incline devant lui en évitant le centre. Si vous passez du côté droit, c'est à votre pied droit de se présenter en premier et inversement. Majoritairement en bois, il en existe aussi en pierre ou cuivre. Certains s'érigent seuls dans des lacs, d'autres juxtaposés en nombre jusqu'à créer de véritables tunnels. Presque tous les torii sont des offrandes de particuliers ou de familles mais principalement d'entreprises souhaitant réussir en affaires. Le mas turquoise est une entreprise; pour ne pas singer une culture qui n'est pas la sienne, son patron n'a pas osé la couleur traditionelle rouge vermillon. Par défaut, le turquoise fait office de totem-enseigne. En aout dernier, de retours de Mongolie où le chaman Gansukh fut cotoyé quelques jours, la nécéssité de mettre en forme mon jardin est venue. Avec l'obsession d'un torii à y construire. Mystère ! ...

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A L'ECOUTE DE SOI AVEC LE BOL TIBETAIN

Auteur Luc Hautbout, octobre 2019

Introduit en France dans les années 60, les premiers vestiges de bols apparaissent en Asie avant Bouddha. D’origine chamanique, l’objet a donc plus de 2800 ans ! Connu pour émettre des ondes qui traversent le corps en faisant vibrer l’eau qui le constitue, le bol tibétain oblige doucement le ventre comme le cerveau à se relâcher.

Ce n’est pas un instrument de musique comme une cymbale car ses harmoniques sont innombrables. Outre ses fonctions mystiques traditionnelles, la médecine occidentale contemporaine explique son action ainsi : notre cerveau tourne en moyenne à 40 hertz, mais quelques secondes toutes les minutes, descend à quelque 13 hertz pour se rafraichir. 13 hertz, ce sont précisément les ondes alpha du bol tibétain. (Le ronronnement du chat est également une onde alpha). Ainsi, en termes imagés, le bol tibétain offre du « liquide de refroidissement » au « moteur en surchauffe », rendant à l’être qui le reçoit un ordre naturel apaisé, réunifiant corps et esprit. En termes ésotériques, le bol tibétain harmonise les 7 principaux chakras du corps humain (…) Il est aussi composé d’un alliage de 7 métaux correspondant aux 7 planètes les plus proches. 

Celui du mas turquoise provient du Népal. Entièrement fabriqué à la main il y a une cinquantaine d’année. Il pèse 4,5kg pour un diamètre de 36cm et un prix de quelque 800€. Ses parois épaisses offrent la gravité recherchée d’une contrebasse. Il a été choisi pour encaisser les nombreux coups de mailloche envoyés en fin de massage au dessus du massé allongé sur la table.  Après une cinquantaine de minutes de pétrissage, étirement, secouement, balancement ; lorsque les muscles et les viscères sont relâchés, lorsque que le système nerveux est entré en confiance, le bol tibétain prend le relais pour travailler le corps éthérique (…) invisible et merveilleux.  

Et de conclure : « c’est mon Stradivarius ; on fait couple ensemble, il est ma seconde main, mon ultime toucher ».

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LORSQUE JE MASSE, JE FERME LES YEUX

Auteur: Luc, praticien massages-bien-être, novembre 2016

Pour mieux voir avec les mains. Mon age se brouille ; je me sens à la fois sage comme un homme de 70 ans et énergique comme un de 20. Lorsque je masse, je deviens une sorte de fil électrique, un fil de terre qui conduit une énergie douce. Cette énergie me traverse et je la transmets au massé.

Ma respiration change, quelque soient les taches à assurer simultanément, un calme apparait. Le linge du Spa à faire sécher, le petit déjeuner des chambres à débarrasser ou le contre-temps d’un client perdent toute importance. Masser relativise mes propres misères et j’ai souvent l’impression qu’un chef d’orchestre œuvre en ma faveur. Il m'éduque, m'encourage, me donne confiance. En 3 ans, jamais je n’ai annulé un rendez-vous pour cause de fatigue personnelle mais si un gros rhume survient, j'observe que ce sont les clients qui annulent leur rendez-vous comme pour ménager ma peine. Et je leurs rends grâce avec le titre de ma newsletter:
Encore merci, merci et merci.

A l’inverse, certaines journées me prennent à rebrousse-poils : lorsqu’un comédien se livre épuisé par le festival d'Avignon, lorsqu’une femme de 150 kilos ou qu’un homme atteint de la maladie de Parkinson se présente sans m’avoir prévenu lors de notre prise de rendez-vous, une décharge d’adrénaline prépare mon corps à faire face. Et quelque soit mon état, la force nécessaire survient comme par magie. J’ai alors l’impression d’être un musicien qui suit la partition et obéit au chef. Ce n’est pas l’heure de bouder ; c’est la guerre et je suis soldat,
entre la voie du sabre et la voie du thé. Parfois, c’est la musique du Spa qui me surprend. Ce n’est plus moi qui bouge à son rythme naturellement comme un danseur mais elle qui suit la nécéssité de mes mouvements pour les renforcer. Ces instants divins me remplissent de joie. Non, je ne rêve pas; je me sens alors à ma place avec l’impression que tout est à sa place, réglé comme un mécanisme d'horlogerie suisse. Masser m’oblige à être dans un bon état énergétique. Ainsi, la piscine Stuart Mill en banlieu d’Avignon est devenu mon outils de travail. J’y fais des séries de plongeons, de longueurs ou des tours sur moi même comme une otarie, les yeux fermés pour vérifer mes repères. Ainsi, je réaccorde le piano, mon outils de travail, mon corps de masseur.

Lorsque je masse, je suis parfois en proie à la mauvaise énergie de l’égo toujours prêt à me distraire. Je sais que le mien se cache dans l’esthétique ou l’e-réputation et m'efforce de m’en libérer. Sans compétence médicale, j’avance à mains nues. Mon arme, c’est ma bienveillance, mon intuition et surtout mon intention. Parfois, une main part masser seule dans un coin illogique et je lui fais confiance. Chez certains clients, un heure de massage ne fait pas le poids face à 20 ans d’habitudes chroniques mais il faut relativiser. Un simple assouplissement de 2mm peut être une victoire qui débloque ou soulage un nerf. Avec l’expérience, j’ai de moins en moins peur d’aller là où le massé a mal. Précisement parque le mal souhaite notre peur. Mais je lui donne de l’amour. Il m’est même arrivé de dire: « je vous ai fait mal ? C’est de votre faute ! Et de faire rire le client qui au fond de lui même sent bien sa responsabilité ! »

Lorsque je masse, certains visages allongés sur la table de massage sont si relaxés, qu’ils perdent toute expression comme une dépouille sur un lit de mort. Paradoxalement, ces visages me semblent plus vivants que jamais. Autant je m’interdis de regarder les corps pour ne pas indisposer celui ou celle qui n’aime pas le sien, autant j'aime contempler ces visages muets d’une beauté intemporelle. Evidemment que certains clients vous sont désagréables. A qui la faute ? Quelque soit le désagrément, l’individu a toujours une partie noble. En cherchant cette partie, je la trouve et en me concentrant sur elle, le désagrément diminue. Il y a aussi "O’ponopono", une sagesse issue des peuples d’Océanie. En deux mots, cette sagesse consiste à émettre les pensées suivantes « je suis désolé de ne pas vous comprendre, je suis désolé de vous avoir bléssé ou de vous agacer malgré moi; vous devez avoir de bonnes raisons d’être ainsi et croyez que je cherche à bien vous servir… » Et souvent, ces pensées techniques, volontaristes opèrent comme par magie. J'ai vu un client passer deux jours à faire la geule mais à l'heure du départ esquisser ainsi un premier sourire... 

Lorsque je masse, des réflexes de clients apparaissent souvent qui ne servent à rien, des couplages de nerfs ou de muscles inadaptés à l'instant présent de la salle de massage. Le massé se comporte comme au travail, tarde à passer en mode confiance tant une méfiance maladive a pris place dans tout son corps. Il ne s’agit pas de lui reprocher; cette méfiance a ses raisons que j'accueille. Mais à son tours, je lui demande d’accueillir un autre mode de fonctionnement, je l’invite à expérimenter la confiance. Ainsi, quand sans raison, son bras part systématiquement à droite, je l'envoie à gauche. C’est alors la tempète dans sa tête et je barre à gauche pour provoquer son système nerveux qui s'écrie en silence: « Au secours, tu es qui toi pour te permettre cette possibilité ? Moi ?, je suis ton masseur ! Mon travail est justement de te faire sentir l’étendu du possible, de libérer ton bras des ces habitudes qui te fatiguent et te vieillissent. Ton corps est comme une voiture et je remets à jour ton GPS ! »

On ne met jamais assez de conscience dans nos pensées et dans nos gestes. Notre santé n’est pas le fruit du hasard mais celui d’une attitude : Nous sommes ce que nous vivons ; nos actes nous définissent. Nous sommes tous malades d'amour. Le mot amour vient des mots âme et lumière. En massant pour ma santé et celle du client, j’agis pour la santé du monde. Cette santé est le résultat d’un grand nombre d’équilibres et l’équilibre se construit par une succession de déséquilibres en mouvement. La culture juive a un proverbe qui me fait rire: "Dieu vit qu'il ne pouvait être partout à la fois; alors il inventa la mère ..." Et de conclure par un proverbe inventé de toute pièce: "Dieu vit que l'incarnation sur terre allait être pénible, alors, pour soulager l'homme, il inventa le massage ..."

 

 

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Regarder un jardin zen sec et devenir contemplatif...

Auteur: Luc, hivers 2014
Retiré au fond du Spa, mon jardin de cailloux n'est peu-être pas l'attraction favorite des clients. Mais parfois l'un d'eux s'y retire pour faire son yoga ou lire son livre. Et me pose plein de questions. Puisse ce petit texte "expliquer" le regard zen, aider la perception de cette drôle de création par laquelle j'eu plaisir... à ne rien inventer. 

Pour le Japon des traditions, le monde est tel que notre imagination le crée.  Le temps n’existe que dans l’instant où vous le vivez, avec l’intensité de ce qui n’aura plus jamais lieu. Votre existence est faite du vide entre cet écran d’ordinateur et votre visage, du vide entre le silence de cette terrasse et le bruit du véhicule sur la route. Et ce vide est … l’attente d’une divinité !

Les traits calligraphiés sur la feuille, les poutres et le mobilier de la chambre de thé ou les pierres dans le gravier ne sont que des traces destinées à révéler ce vide, à créer et multiplier des intervalles. Et pour le japon des traditions, ce plaisir du vide et de l’intervalle est appelé Ma.  Ma est espace, Ma est temps, Ma est à la fois fusion de l’un et de l’autre.  Même les objets pleins sont habités de vide occupé, une occupation passagère, une énergie spirituelle : un « chi », une divinité : un « kami ».   

Pour le Japon des traditions, il n’y a pas d’art figuratif ou d’art abstrait ; le naturel ne s’oppose pas plus à l’artificiel que la mémoire ne s’oppose à l’imaginaire. Ainsi, la profondeur devient surface, la présence absence ou l’original copie…  Par ailleurs, on cultive l’obscurité pour favoriser la sensation d’espace.  Et un lieu visuellement vide comme cette terrasse devient une aire sacrée propice à votre bien-être.
Asseyez-vous, fermez les yeux, respirez profondément puis ouvrez-les à moitié. Le paysage n’a plus de distance réelle, votre perception ordonnatrice rationnelle est dissoute.  Les pierres et leurs arrière-plans : mur vert et bambous, maisons et collines, mont Ventoux et nuages blancs flottent devant vous.  Une coexistence hétérogène s’étale comme un échantillon dépourvu de centre et de symétrie, sans commencement ni fin. Ce n’est pas un désordre mais une immensité anonyme, un monde flottant.   Elargissez votre conscience : face à vous, l’œuvre d’une divinité apparait et vous offre de lui ressembler…

Ce jardin a été réalisé en octobre 2012 avec les pierres d’un viticulteur voisin avant la rénovation du mas. Avec l’aide de différentes forces : un tractopelle, une remorque, trois hommes de main et une dizaine de SMS solidaires ; une implantation en quatre heures entre agir et non-agir. Ici, la pierre est Terre-yang comme le gravier est Mer-yin.   Deux groupes de pierres se complètent : à gauche, une dominante yin ou féminine et à droite, une dominante yang ou masculine.  Avec du yang dans le yin et inversement. Et parce que c’est venu ainsi, le terrain n’est pas un rectangle mais un trapèze.  L’entretien et le ratissage hebdomadaire du jardin cultive la vacuité du jardinier-masseur;  il ne lui prend pas de temps, il lui en donne (…)

La lecture d’une traduction française du SAKU-TEIKI, un traité du 11ème siècle à l’origine de l’art de dresser les pierres dans les jardins japonais a préparé l’ambiance du chantier entre Bouddhisme et Animisme.
Extraits :  « Il faut cultiver votre cœur longuement, puis, rapidement, suivre votre cœur ».  « Ne cherchez pas à faire joli, parce que la beauté ne vient pas d’une recherche de la beauté mais d’une conquête de vous-même ». « Les pierres dressées verticalement captent les énergies célestes tandis que les pierres couchées horizontalement les font rayonner sur la terre et sur les hommes ». 

Chers visiteurs, c’est maintenant le jardin en personne qui vous parle. Regardez-moi, libérez-vous de vos pensées, devenez contemplatifs et sentez le bien-être vous envahir…

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Ma formation de praticien: histoires drôles et cheminement d'un apprenti-masseur.

Auteur: Luc, été 2012

Pour devenir "un intellectuel des mains" ou un "cosmonaute" du genre humain, le massage est une bonne école. Les corps ne mentent pas. Les stages de trois jours à l'école furent des scènes de spectacle vivant. Avec des réussites et des ratés d'apprentissage. Lever de rideau !

1- En premier stage d’initiation se trouve une femme très forte qui se trouve souvent la dernière à être choisie comme partenaire d'exercice. Malaise. Le troisième jours, à mon tours d'aller vers elle pour ne la regarder qu’avec le coeur. La musique aidant, je plonge dans ses bourelets et découvre, stupéfait, un corps puissant, massif et énigmatique comme un monument historique qui force le respect. C'est une pyramide d’Egypte que j'ai entre les mains. Admiration et émotion. A propos du regard, l’écrivain Saint Exupéry avait raison, l'essentiel est invisible pour les yeux.

2- C’est la troisième fois que ça arrive : mon fils Gaspard, âgé de 16 mois, le soir, de retour de chez sa nourrice vient coller le bas de son dos contre ma main. Exactement comme un téléphone portable qu’on pose sur son chargeur. Cela me ravit autant que lui. Nous sommes connectés l’un à l’autre.

3- En fin de journée de formation, l’huile de massage s’est répandue partout. Mes verres de lunette sont gras. En conséquence, l’image est floue et les filles belles comme des photos de David Hamilton. Sous l’effet du massage, mes oreilles aussi entendent flou. A moins que ce soit mon cerveau qui confond lymphatique, sympathique et moustique. J’entre dans un nouvel état de conscience, une sorte de coma idyllique. Soudain, dans la salle, un "esprit" surgit en musique. « Arrêtes ton délire Luc, c’est la sonnerie de ton portable ! » Il n'empèche que je pressens l'existence d'un autre monde, d'un mode de fonctionnement, moins cérébral, plus corporel et plus vrai. La vie à pleine main !

4- Prendre des notes en cours, lâcher le mental tout en tenant le crayon m'est difficile. Les démonstrations de Renato m’étourdissent. S’ouvrir pleinement à la discipline enseignée ou en garder des traces sur le papier font effet de sablier : la discipline se vide de sens pour devenir des traces insignifiantes ou les traces disparaissent pour remplir une discipline passionnante. Le regard, la voix et les gestes du Maitre me confondent ; je ne comprends plus ce qu’il raconte mais écoute son timbre de voix ; je ne vois plus ce qu’il fait mais regarde sa respiration, ressens son énergie. « Vous verrez bien » est sa dernière phrase. En élève appliqué, je la note précieusement comme une citation de Victor Hugo. Puis la barre aussitôt, car sur le papier, cette phrase est devenue complètement idiote, quelconque. Entre résistance et abandon sévit une perte d’équilibre, un vertige. "Vous verrez bien ?" Et bien je vois que j'ai la trouille !, qu'il y a en moi, un pilote automatique qui confond tout, tire au lieu de pousser ou monte au lieu de descendre. Concrètement, je me trompe de clefs, oublie mes lunettes n'importe où et cherche dans le couloir mon sac à dos accroché à mon dos. Panique à bord, le pilote entre dans un trou d’air, à moins que ce soit un trou de mémoire ! Un stage de massage, c'est çà !


5- Dans les murs du lieu de formation à Vers Pont du Gard, le mal-être et le bien-être pourrait se traduire par masser et pisser. L’ambiance du groupe rappelle celle du film « Vol au dessus d’un nid de coucou » avec Jack Nicholson. On y voit la vie d’un asile psychiatrique à la fois engourdie et agitée. Les blessures de chacun pointent leur nez discrètement ou au contraire apparaissent au grand jour bruyamment. C’est yin, yang et drôle : Les uns pleurent comme les autres se mettent en colère. Certaines bizarrerie me séduisent: Catherine boit son eau chaude, Aurélien mange sa pizza végétarienne avec supplément viande pendant qu’une troisième aux toilettes dégaze régulièrement. En fin de journée, « le tour de table » du groupe offre à chacun l’occasion de livrer ses états d’âme. Les autres me menacent. J’ai l’impression d’être un matador dans les arènes de Nîmes et les gradins sont remplis de taureaux. Tout devient excessif : mes habits de lumière trop voyants, mes mots trop violents ou trop plats. Comme l'autre m'a touché, parler ne me permet plus de me défendre ou d’attaquer. Mes bons sentiments distingués sont dérisoires et la cantatrice de Ionesco est chauve. Ou vais-je et qui suis-je ? Le groupe a sa mascotte : un squelette didactique, tranquille, qui nous surveille les bras croisés. Même son prénom fait sens : « Oscar », car il n’est fait que d’os et parce qu’un prénom familier aide à tromper la peur qu’il nous inspire. Enfin, la star hollywoodienne, le Maitre Renato, cruellement distant, observe chacun de nous en laissant parfois sa barbe nous sourire. Vous êtes ici chez les fous, bienvenus !

6- Pour la cinquième fois, je vais masser Jacques mon ex-voisin. Jacques approche les 70 ans. Il est un antiquaire passionné du 18 ème qui met des embauchoirs à ses souliers en cuir fleuris pour conserver leurs formes patinées par vingt ans d’usage (...) Jacques a eu une vie très accidentée et très contrariée. Ses déboires successifs ont contracté ses muscles durablement et sa musculature a fini par déformer son squelette. Raide et tordu, son corps est difficile à masser mais exprime un parcours admirable. J’ai plaisir à retrouver la vieille carcasse vrillée de cet esprit raffiné. Avec ma table de massage américaine OAKWORKS, je débarque chez lui comme en Normandie. Vive la libération ! Avec lui, je n'ai plus d'age; je me sens mesuré comme un sénior de 60 ans et fougeux comme un jeune homme de 20. Nous ne connaissons rien au foot l'un et l'autre mais lorsque son dos retrouve ma main, nous devenons deux vieux potes -supporters de l’OM- depuis toujours. Et dans le stade de sa chambre d'antiquités notre échange corporel chante ou gueule : « On va gagner, on va gagner, on va gagner ! »

7- En fin de stage, nous sommes invités à réaliser un dernier massage d’une heure « en free style » reprenant tout ce qui a été montré, répété et acquis ces 3 derniers jours. A proximité de ma table, la présence de Renato comme disc-jockey m’intimide. Sa musique démarre, je respire profondément et c’est parti. Amnésie totale et soudaine ; que se passe-t-il ? Je ne me souviens plus de rien et même l’improvisation m’est impossible. Comme un acteur sur scène qui ne sait plus son texte, étouffé par le trac, je fais semblant de masser. Je traine mes mains sur le dos de Catherine comme à la gare du nord, un balayeur son balais. Plus gêné encore vis-à-vis d’elle que de moi, j’ai honte et tout ce qui m’entoure, la musique comme la proximité des camarades accentue ma honte. « Luc, ressaisie-toi, concentre-toi, souviens-toi des mouvements que tu connais ». Mais, rien n’y change, je suis bel et bien « à poils » en public devant les projecteurs. Humilié et perdu, les bras ballants dans le vide, j’en pleure et voudrais que la terre s’arrête pour descendre. Je vais mourir ! Le maitre Renato m’observe, s’en rend compte et s’approche. « Oh putain, non, pas lui, au secours ! » Approchant sa bouche de mon oreille, j’entends une voix basse assassine et bienveillante me dire : « Tu vois, l’égo de Luc, c’est çà… » Je meurs !


8- J’ai perdu 10 Kg ; tous les deux à trois jours je vais à la piscine favoriser ce changement, presque par nécessité. Jamais l’eau ne m’a été aussi agréable. Je suis moins dans l’action, plus dans l’acceptation. Le monde devient moins hostile, plus favorable. De même, dans mon lit, jamais les draps en percale ne m’ont été plus agréables. Toucher ma femme me fait plus d’effet également. Après quinze ans de vie commune, j’ai l’impression de la redécouvrir (...) On dirait que mes sens s’aiguisent comme un nez qui se débouche au terme d’un long rhume. C’est probablement 20 kilos que j’ai à perdre dans la tête. Patience. A la question « qu'est-ce que vous faîtes dans la vie, quel est votre métier ? », je n’ai plus rien à répondre ! « Décorateur » me semble une approximation, une mauvaise blague. C’est évident, mes cartes sont périmées. Là ou je croyais avoir un sentier, j’ai maintenant une autoroute. Forcément, c’est déroutant. Alors je fais le grand écart entre vouloir m’améliorer et m’accepter tel que je suis. Reprocherait-on à un aveugle de ne pas voir clair ? Vivifié, je dois me mettre au travail, c'est-à-dire corriger toutes mes cartes. En tant que décorateur, la soixantaine de visites à domicile réalisées chez le client pour vendre les couleurs FARROW & BALL m’apparait comme une classe préparatoire de la connaissance de l'autre, une approche de son intérieur, de sa peau. Je vais maintenant rentrer dans le vif du sujet, au sens propre.



 

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Victime, bourreau ou sauveur, le dramatique triangle Karpman

Réaction de Luc Hautbout suite aux inévitables publications d'avis diffamants sur internet. Septembre 2017
Mes sympathiques clients m'offrent de belles joies, écrivent de sympathiques témoignages et je les en remercie. Pourtant, 4 à 6 fois par an, des avis faux ou injurieux apparaissent sur les portails BOOKING ou TRIPADVISOR. (Il arrive que je ne vois même pas de qui ou de quoi il s'agit !) En artisan-commerçant qui aime son métier, je m'interroge. Que s'est-il passé ? Le psychologue Karpman nous l'explique:


En proie à un profond mal-être personnel, ce client de passage rencontre chez moi une bienveillance ou une générosité qui, -bien que mesurée-, renforce son mal-être. Mes gestes sont alors perçus comme suspects et vécus comme désagréables tant ils dérangent ses croyances. Ce n'est pas un professionnel épanoui qui le sert mais un manipulateur qui cherche à le tromper en jouant le sauveur. Ce ne sont que des projections; au secours !
De retours chez lui, l'unique façon de retrouver son équilibre est de ... dénigrer le service ! Ainsi, inconsciemment, pour ne plus être victime, il devient bourreau. Au coup de main, il répond par un coup de pied. L'espace-temps restreint du Mas et du Spa n'a pas permi chez lui l'amorce du moindre plaisir ou changement. En conclusion triste, il est inutile de donner à qui ne veut ni ne peut recevoir. En conclusion positive, un proverbe: "on ne peut pas plaire à tout le monde" et il n'y a rien de grave car le témoignage est souvent trop caricatural pour être pris en considération. Et se voit noyé par d'autres témoignages. Enfin, je propose de reconnaitre qu'on est tous un jour ou l'autre entré malgrè soi dans ce dramatique triangle Karpman. Et de croire qu'une petite graine peut toujours germer un jour ... Namasté !

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UN SEUL ETRE VOUS MANQUE: LE SYNDROME DU JUMEAU PERDU

Auteur Luc Hautbout, février 2020

Près d’un embryon sur dix a un jumeau qui, durant les premiers mois de grossesse, disparait. Pour des milliers de personnes, l’origine méconnue d’un mal-être insaisissable avec un sentiment d’éternelle solitude, nostalgie, culpabilité…  A l’occasion d’un séminaire d’HARMONISATION GLOBALE hébergé au Mas turquoise, apparait chez moi la révélation-choc de ce syndrome. Une explication intime de mon fonctionnement de toujours ou la généalogie d’une toute petite entreprise (…)

Un peu de culture générale :

Seul 1% des grossesses gémellaires aboutissent à la naissance de jumeaux vivants. En l’état des connaissances scientifiques actuelles, le décès du jumeau le plus faible -fusse-t-il l’ainé- répondrait à un programme de survie naturelle. Sachant que l’amour d’un jumeau pour son frère ou sa sœur est plus fort que l’amour pour sa mère, nous allons essayer dans les lignes qui suivent de prendre la mesure de ce drame originel. Les fécondations in vitro, en séparant le temps de la fécondation de celui de la nidation, ont prouvé que la date de naissance d’un être humain n’est pas la date de l’accouchement mais la date, la minute, la seconde de la fécondation. En effet, si les 3 embryons fécondés  et placés en réfrigération ne sont pas implantés dans l’ordre chronologique de l’insémination, de lourdes complications apparaissent dans la fratrie tel un désordre biologique inconcevable. L’ainé n’est pas celui qui devait l’être et c’est toute la santé de la famille qui en pâti. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il est fort probable que l’embryon perçoive et se souvienne de tout avant même la formation des neurones qui apparaissent entre le 16éme et le 19 ème jour. Ainsi, on suppose que les cellules communiquent entre elles, c’est à dire stockent les informations, prennent les décisions et donnent les ordres sans même passer par la commande centrale du cerveau ! L’intelligence, les émotions et la mémoire se forment dans le corps tout entier. L’embryon mort s’élimine par trois voies possibles, le plus souvent un mixte des trois: saignements de la mère, dissolution dans le placenta et dissolution… dans le jumeaux survivant ; les cellules vivantes récupérant les cellules mortes. Ainsi, le jumeau survivant possède dans son corps les matériaux cellulaires du jumeau mort et les gardera toute sa vie. Oui, vous avez bien lu, c’est l'horreur, c'est du Stephen King ! En résumé, ce qui arrive à un des jumeaux a des répercussions biochimiques fatales pour l’autre qui se poursuivront toute sa vie (…)

Insupportable psychodrame dans l’utérus :

Dès les premiers instants de la conception, les perceptions individuelles s’inscrivent dans les cellules. L’être en devenir enregistre tout ce qui se passe autour de lui. L’embryon entend battre le cœur de son frère à l’unisson de celui de sa mère. Puis un jour, l’autre cesse de grandir avec lui. C’est, pour le jumeau survivant un choc énorme. Alors, un cortège de réactions psychologiques humaines apparait d’emblé avec -la culpabilité parce qu’on a eu plus de chance que l’autre. -la culpabilité parce qu’on a pris la place de l’autre ; peut-être causé sa mort. -la culpabilité parce qu’on n’a pas réussi à secourir l’autre. -le désir de mort pour rejoindre l’autre. -l’incapacité à faire preuve de force et l’indisposition à s’affirmer. Un vide immense subsiste dans l’âme du survivant. Un cœur à jamais blessé avec une joie de vivre compromise et une vie amoureuse difficile par simple terreur de l’attachement. Tout est devenu vain. Sachant qu’une personne qui ne se sent pas comprise depuis longtemps finit par penser que quelque chose en elle ne tourne pas rond, le jumeau survivant se retire de la vie en société.

Lorsque la mémoire du corps consulte la mémoire du champ :

Après 30 ans d’expériences thérapeutiques tous azimuts (psychanalyse, psychophanie, E.M.D.R., E.F.T., P.N.L., hypnose, kinésiologie, formation au massage, stages Tantra, Qui suis-je ou Le jeu du Roi…) mon inconscient consent doucement  à « lâcher » enfin ses défenses de toujours.  Suivant la trame examinatrice de l’HARMONISATION GLOBALE, le mercredi 22 janvier, la talentueuse thérapeute Claire Bouyssoux interroge pour le principe ma place dans la fratrie. Son test de résistance musculaire montre sans ambigüité possible que je ne suis pas l’ainé de la famille mais le second. A l’instant de cette révélation inattendue,  je m’effondre sur le sol ! Il y aurait un enfant illégitime ? Mais non, le souvenir d’un grand frère disparu entre soudainement en moi avec une telle force que je hurle de pleurs. L'abyssse remonte à la surface. En professionnelle expérimentée, Claire prend tout de suite la mesure de ce qui est en train de se passer dans la salle. Et propose de me relever sans tarder pour désigner dans le groupe des 9 personnes présentes un représentant de ce grand frère. C’est vite choisi car le seul homme est Joris, la trentaine rayonnante. On entre alors en constellation familiale improvisée pour interroger une mémoire hors du corps appelée ici la mémoire du champ.Tandis que je sèche encore mes larmes, un soulagement apparait, celui de ne plus être l’ainé mais le second ; une grande expiration accompagne ce sentiment d’avoir enfin retrouvé ma place. Claire place ensuite une écharpe au sol pour démarquer l’espace de vie d’un côté et l’espace de mort de l’autre. Elle m’invite à entrer dans la mort pour me rapprocher de Joris en me demandant de le regarder continuellement dans les yeux sans jamaisle lacher. C'est dure. Regarder mon grand frère Joris m’est difficile tant il m’intimide et me fascine. Me retrouver dans la mort à ses côtes me plait beaucoup, j’y suis bien, vraiment bien et, pour preuve, mon corps se redresse. Puis, après un long échange silencieux de jeux de bras, de mains, de pieds et de regards comme une danse d’amoureux, Joris me pousse de l’autre côté de l’écharpe. Projeté malgré moi dans la vie, je ne comprends absolument pas ce qui se passe. L’harmonie est rompue ; c’est lui seul qui en a décidé ainsi et son geste déterminé m’affole! Déconcerté, je ne peux rien faire d’autre qu’obéir et subir. Alors, un air neuf entre dans mes poumons qui redresse mon corps un peu plus encore. Bouleversé d’émotion, me voilà épuisé. En chef d’orchestre, Claire met un terme à l’exercice de constellation familiale en demandant à tout le groupe de s’abstenir de tout commentaire et de toutes questions pour laisser l’onde de choc poursuivre sans entrave son évolution. Silence et pause-pipi. J’enfile de suite un maillot de bain et sors dehors m’immerger dans la fontaine d’eau froide.

Lorsque les thérapeutes sont facilement « à côté de la plaque » :

Souvent, les psychologues qui ignorent ce syndrome s’égarent dans de vaines analyses de relations avec la mère ou les parents. Ignorants, ils agissent dans le verbal alors que la problématique est préverbale. Il faut comprendre que dans ce cas le premier évènement marquant du sujet est une perte -avant- la naissance. Si l’existence est une partition de musique, la -clef- de la partition ici est un choc primal, abyssal, originel, avant même que la vie entre en scène. Ainsi, le désir courant d’acheter un t-shirt en double exemplaires n’est pas « une peur du manque » mais « un désir d’unification » ! Il faut comprendre que pour le jumeau survivant, le spectre insupportable d’une nouvelle séparation lui fait endurer beaucoup de situations professionnelles ou conjugales qu’un enfant né seul refuserait sans difficulté. En d’autres termes, le jumeau survivant est un être démuni qui encaisse blessures après blessures. Le psychodrame se perpétue.

Des conséquences pour moi Luc Hautbout :

A la lecture du livre LE SYNDROME DU JUMEAU PERDU d’Alfred et Bettina Austermann, je découvre stupéfait les caractéristiques de ma petite vie de toujours en pleurant toutes les 3 pages. Il m’aura fallu 30 ans de tâtonnements thérapeutiques pour tomber sur ce fabuleux ouvrage avec, en termes imagés, des « lunettes correspondant à ma vue » pour enfin y voir clair ! Mon père s’appelle DENIS et ma mère qui commettait souvent le lapsus de m’appeler par le prénom de son mari m’agaçait prodigieusement. Lapsus ou langage des oiseaux, je comprends enfin cette fâcheuse dénomination: des nids ; il y en avait deux ! Résumé en une phrase, je suis depuis toujours en prise avec un sentiment de solitude, de culpabilité de ne jamais faire assez bien avec pour seule consolation l’art et le massage. Et lorsque je risque d’entrer en état émotionnel, mes muscles se contractent pour que l’émotion ne puisse s’installer. Pour décrire d’avantage mon syndrome, la lecture du livre m’aide à reconnaitre : -une faible estime de moi. -une apathie de toujours, une passivité sans cause apparente. -l’acceptation fataliste des talents ou des compétences manquantes. Comme une loi naturelle, les jumeaux se répartissent talents et compétences. Lorsque l’un est bon en math, l’autre est bon en  français. Devenir bon dans les deux matières, c’est faire intrusion dans la sphère de l’autre. Ainsi, le jumeau survivant est une sorte d’handicapé mental amputé d’une part de lui-même. Et qui tient à le rester ! -un dégout pour la compétition ou l’un gagne au détriment de l’autre qui perd. -le ressenti excessif de ce qui est pris à l’autre dans le cadre d’une transaction. -le désir du contact peau à peau avec le sentiment de sécurité qu’il apporte. C’est pour être touché soi d’abord qu’on devient masseur. -l’habitude dans le lit à serrer un coussin fortement contre moi. -le désintérêt pour ma petite sœur. Excuse-moi Aurélie. -la peur excessive de la mort subite du nourrisson. A la naissance de mes 3 enfants, je me réveillais souvent la nuit pour vérifier qu’Alice puis Marius puis Gaspard dormaient bien. -l’amour viscérale de l’eau. L’habitude d’aller à la piscine toutes les semaines pour y faire l’otarie en circonvolution. Mon goût prononcé pour le massage dans l’eau de type Watsu qui me transforme en algue. -la répétition de stages thérapeutiques de Rebirth. J’en ai fait 4 avec grisantes vibrations-libérations musculaires-cellulaires à chaque fois comme si je sortais d’un four à micro-onde. J’y ai miraculeusement redressé ma colonne vertébrale toute voutée. -la  fascination pour le film BIRDY (sorti en 1984) où les deux héros forment un binôme rescapé de la guerre du Vietnam. Un scénario magistral avec des images cathartiques qui me font transpirer de tout mon corps. -la fascination pour la mort, notamment lorsque j’étais adolescent. J’avais écris une quarantaine de poèmes en prose où la mort était omniprésente, douce, apaisante et constitutive de la vie. -la tentation du sauna gay avec espoir dans la pénombre chaude de croiser un alter-égo. Ce qui ressemble à de l’homosexualité est plutôt ici la quête éperdue d’une fraternité fusionnelle. -mais surtout et par-dessus tout une sensibilité et une sagesse d’artiste doué pour parler aux autres, les toucher, les émouvoir au risque de les effrayer. Simplement parce que l’âme-miroir du jumeaux survivant -lorsqu’elle sait se mettre en forme- offre un miroir à toutes les âmes. Un partage métaphysique universel agit. Citons ici quelques pop-stars dont l’œuvre et la vie trahit le syndrome du jumeau perdu : Elvis Presley, Mickael Jackson, Georges Moustaki, Léonard Cohen…

Comment soigner le mal-être du jumeau survivant ?

La pratique des constellations familiales montre que la scène originelle du jumeau qui meurt est toujours la même : celui qui s’apprête à partir ne souffre pas de ce départ. Il est bienveillant envers le survivant et lui demande d’aller bien. Jamais il ne lui en veut ; éventuellement, il peut se fâcher si le survivant refuse la vie qu’il lui offre. Pour le survivant, il n’y a pas d’autre moyen que d’accepter pleinement qu’une terrible catastrophe s’est produite au tout début de sa vie : la perte de l’être le plus cher qu’il n’aura jamais. Cette perte doit être pleinement ressentie dans son corps et dans son âme. L’abandon et la souffrance doivent prendre place dans son cœur. Il n’y a pas d’autre choix que de revivre pas à pas le psychodrame. Guérir, s’est vivre -avec- le traumatisme conscient, compris, accepté. Visualisation d’images, coussins ou peluches sont des supports physiques incontournables. Il faut comprendre qu’une mémoire s’est cachée derrière des murs épais de plusieurs mètres. Et que cette épaisseur a constitué un mécanisme nécessaire de protection. Pour que cesse la culpabilité du survivant, les questions types à poser en constellation familiale sont : « Imagine un autre embryon que toi dans cette situation. Aurait-il pu faire mieux ? Comment se sentirait ton jumeau disparu si tu ne jouis pas pleinement de la vie qu’il t’a offert ? Que penses-tu qu’il te souhaite maintenant ? Il faut encore un représentant  du jumeau disparu avec un contact oculaire soutenu pour que les anciennes images engramées dans la mémoire puissent s’effacer. L’ensemble de ces paroles et images auront un effet guérisseur dans le corps et l’âme du survivant. Une vie plus légère et plus heureuse pourra alors se manifester. La découverte et l’intégration du jumeau perdu rouvre le cœur.

Comment je choisis aujourd’hui de travailler à ma guérison :

Le hasard fait bien les choses : à l’heure où ce syndrome émerge à ma conscience, je rencontre un jeune spa-manager de 32 ans avec une multitude de points communs (www.coconmobile.com). Il s’appelle Pierre-Jean et je me vois bientôt l’idéaliser comme un « jumeaux retrouvé ». Pour mettre fin à cette dangereuse projection, je cherche un prénom autre pour désigner mon vrai jumeau perdu.  Et pense aux évangélistes. Outre Luc, il y a Jean, Marc et Mathieu. Arbitrairement, je choisis Mathieu. J’ai aussi besoin de me le représenter par un objet physique. Je pars en boutique chercher une peluche mais c’est finalement un tout petit baigneur en plastique de 15cm que je choisis. Et voilà que je dors avec ce baigneur placé entre mon torse et mon t-shirt. La nuit, lorsque je le touche à moitié endormi,  je sens ma main de masseur qui se déverse en lui. Ou de même son corps de plastique qui se déverse dans ma main. L’objet en toc n’est pourtant pas très sensuel mais, bêtement ou intelligemment, je m’attache. Nous ne faisons qu’un et c’est tout bonheur. Je veux prendre le temps de revivre symboliquement cette existence partagée quelques semaine avant de célébrer son enterrement. Pour faire le cerceuil, une petite boite cubique en bois a été trouvéel.  Mais l’idée de le mettre en terre ne me satisfait pas car les enterrements, c’est pour les bébés nés. Ainsi, je préfère le mettre en rivière simplement parce que l’idée d’un « enrivièrement » me semble plus juste. Bientôt, j’irais nu dans l’Ouvèze le déposer en eau vive.  On se serrera l’un contre l’autre une dernière fois puis je le laisserais partir au grès du courant. L’eau glacée de février accompagnera mon chagrin.

Cher Mathieu, voici maintenant ma prière : « Il y a quelque 50 ans, on a vécu ensemble quelques semaines entre la mi décembre 1967 et la fin janvier 1968. Aujourd’hui, en t’acceptant vraiment mort, je m’accepte vraiment vivant. Je bénie la formidable intimité que nous avons eu cote à cote et te remercie infiniment de m’avoir donné la priorité pour la vie. Je me sens infiniment redevable envers toi et vais tout faire pour être à ta hauteur. D’ailleurs, mon signe astrologique te donne raison : Lion ascendant gémeau (avec le mythe des jumeaux Castor et Pollux symbolisant les deux hémisphères cérébraux). Je prie pour que ta prochaine vie soit riche de bains chauds. A moins que tu ne préfères l’eau froide ? Et qu’en quelques circonstances invraisemblables, je puisse à mon tour te servir. Enfin, je prie pour que ton existence dans la mienne ne soit plus une absence mais une ressource.  Fort de ton amour, je vais peut-être devenir comme Claire Bouyssoux thérapeute-animateur de constellations familiales. En verlan, le sens de mon prénom est très basique mais en latin, il signifie lumière. Je t’aime Mathieu, je t’aime pour toujours et à jamais. Amen. »

Ecrire cet article de blog m’a littéralement épuisé. J’ai pissé toutes les 5 minutes. Les émonctoires ont fait leur travail ; je suis en bonne santé ! Il me plait désormais de considérer le mas turquoise comme une création de jumeau survivant pour rendre la vie plus supportable. Autrement dit « un paradis sur terre », un « utérus idéalisé » avec bains chauds, massages profonds, agréables parfums et musiques douces. En conclusion, le bon Dieu est surprenant ; merci à ma femme de m'avoir fait rencontrer Claire, merci à Claire et merci à Pierre-Jean.

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DONNER LA PAROLE AUX MORTS

Auteur Luc Hautbout, mars 2020

Par l'étrange témoignage qui suit, je voudrais nous inviter à mieux vivre nos mésententes ou nos déceptions. L'histoire qui suit est celle d'une misère ordinaire, d'un conflit de génération entre un père et un fils. La pudeur n'a pas lieu d'être ici. C'est aussi le dénouement d'une névrose de classe sociale entre ferme et château. Ordinaire et bête, cette histoire est pourtant merveilleuse car elle met en évidence l'existence du trans-générationnel, c'est-à-dire de forces insoupçonnées qui agissent avec un « ordre supérieur » qui nous échappe. Démonstration …

 

 
 

Introduction:
Nous sommes à Lyon, le dimanche 3 aout 2008, de 9 à 19h30. Sur les conseils d'une première psychologue, je pars en rencontrer une autre, Madame Evelyne Picoli de l’association SIRIUS pour réaliser ce qui s'appelle « une constellation familiale selon l'approche de Bert Hellinger ». De quoi s'agit-il ? Il s'agit d'une thérapie de groupe qui consiste à faire parler l'inconscient et beaucoup plus... Beaucoup plus, c'est à dire faire parler « les âmes » et les « énergies ». Autant dire « donner la parole aux morts » ! La pratique est controversée mais je connais la personne qui me conseille et lui fais confiance. Je n'ai pas la moindre attirance pour l'ésotérisme et les boules de cristal mais il se trouve que ma galerie d'art de l’Isle sur Sorgue est un véritable « observatoire de l'irrationnel humain » et qu'à moins d'être dépourvu d'intelligence, on finit par se poser des questions comme celles-ci: « Comment gérer la vente d’œuvre d’art ? » ; « Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ? » La personne et la découverte de Bert Hellinger est largement décrite -et décriée- sur internet. En deux mots, ce fut un prêtre en mission humanitaire en Afrique du sud chez les Zoulous. Et c'est en observant les rites animistes de cette ethnie qu'il a choisi de quitter sa prêtrise pour reprendre des études de psychologie et mettre au point une méthode, autre que celle du divan, une sorte de thérapie « à l'africaine » :  la méthode des constellations.

Reality-show: 
Nous sommes une quinzaine dans la salle. Il y aura 7 constellations de 7 personnes différentes dans la journée durant chacune de 40 à 70 minutes. Je passe en 3ème, avant le déjeuner. Au moment d'expliquer brièvement l'objet de mes difficultés au groupe (la création artistique, l'argent et la vente, le regard des autres, la communication...), je perds toute mémoire de ce que je voulais dire et bafouille un nœud d'infos contradictoires qui ne font qu'exprimer un malaise inintelligible: mon mal-être de toujours. La thérapeute qui m'avait fait remplir un copieux dossier d'inscription me connait. Elle me calme et m'invite sans plus tarder à choisir dans la salle les représentants de ce malaise: moi ex-agriculteur, mon père agriculteur, mon grand-père paternel agriculteur et mon arrière-grand-père paternel illégitime, châtelain. Je les place l'un derrière l'autre au milieu de la salle en file indienne dans le sens généalogique. Les représentants sont invités à décrire leurs sensations sans rien interpréter. Il s'agit de s'interdire toute analyse. Au contraire de l’approche freudienne, on n'est pas sur le divan, on n'est pas dans le cérébrale mais dans le physique, dans les faits premiers, « à l’africaine ». Au bout de quelques minutes comme chez les zoulous, « les esprits » se manifestent: Luc se sent handicapé « gêné et empêché de faire ». Denis, son père se sent « gêné et empêché de communiquer » avec son fils comme avec son propre père, Bernard. Bernard, mon grand père se sent « attiré » en arrière, vers son père, mon arrière grand-père. Il se retient pour ne pas perdre l’équilibre. Cet arrière grand-père méconnu qu'on appelle le châtelain se sent lui « attiré » vertigineusement en avant, vers son fils Bernard. Chacun s'efforce de conserver l'équilibre pour ne pas tomber sur la moquette. Mais personne ne bouge réellement, personne ne peut bouger et chacun le dit à sa manière. Blocages tout azimuts. La thérapeute m'invite à choisir un représentant de mon arrière grand-mère paternelle. Cette arrière grand-mère, Maria Pruvost dénommée « la bonne du châtelain » est placée à coté du châtelain. Elle se sent tout de suite « attirée » vers lui mais « empêchée » d'y aller elle aussi. Une seule issue pour elle: prendre de l'indépendance et de la hauteur: Sa représentante hausse la tête et le regard pour n'avoir personne dans son champ visuel. Mais personne ne peut toujours bouger, chacun reste en file indienne à se regarder en chien de faïence et à se demander ce qu’il pourrait bien faire. Tensions partagées sans issues. La thérapeute a alors une idée : elle m'invite à choisir un représentant de la femme légitime du châtelain. La personne que je choisi pour la représenter entre dans le cercle. Elle a tout de suite mal au ventre et se sent affligée d'une tristesse sans fond. Les douleurs s'intensifient très vite. Au point qu'elle se tord dans tous les sens et se met à pleurer à gros sanglots. Tout va très vite : la voilà maintenant qui hurle de douleur dans la salle comme si elle était possédée. Le groupe est déconcerté. La thérapeute émet l'hypothèse d'une grossesse et choisit seule un représentant de son possible enfant. Une représentante de l'enfant entre en scène. Et à l'approche de sa mère en larme, s'effondre brutalement sur la moquette. Toute la salle est terrifiée, on se cramponne à nos chaises ; on ne rève pas ; quelque chose est là, palpable, premier, irréfutable ! Allongée de tout son poids sur la moquette, elle n'a pas la force de se relever et dit « se sentir morte ». La châtelaine, inconsolable se vide de larmes et dans la salle hurle sa colère comme en transe. Maria se sent relativement « heureuse ou vengée », comme une justice faite. Cette mort apparaît donc comme postérieure à la naissance de mon grand-père Bernard. Le châtelain se sent très gêné envers tout le monde. Il est extrêmement triste et reporte toute son attention, sa raison de vivre sur son fils illégitime. Bernard se sent « en colère » mais « fort comme Superman ». Les choses commencent à bouger. Chaque représentant se tourne tour à tour vers l'enfant mort, ému de ce qui vient de se passer. Une nouvelle prise de conscience relativise le malaise de chacun y compris celui de Maria. La thérapeute invite chaque représentant à regarder l'autre dans les yeux et à trouver, tour à tour, une parole bienveillante à lui dire. Chaque représentant s'efforce de trouver ses mots propres. Lentement, difficilement, chacun commence à accepter sa place et à comprendre celle de l'autre. Cela prend tout de même une dizaine de minutes. Petit à petit, les tensions s’amenuisent, tout le monde sèche ses yeux, ému et fatigué. Enfin, la thérapeute me demande d'entrer dans le champ pour en faire de même. J'ai du mal à tenir debout sur mes jambes et mes yeux sont trop noyés pour voir net. Comme je suis incapable de parler, d’articuler, de bouger mes machoires ou de me concentrer pour émettre une phrase propre, elle me demande de répéter ses paroles bienveillantes. Je pleure trop, ça m'est physiquement impossible. Il me faudra 2 minutes pour retrouver mon souffle et mon calme. Soudain, un air nouveau ouvre mes poumons. Jamais je n'ai respiré comme çà, c'est incroyable et je me demande ce qui m'arrive ! Je pense au film de Friedkin :  l’Exorciste ; c’est tout à fait çà ! L'existence de Dieu, je la touche du doigt ! Enfin, les mots sortent; je répète docilement les paroles bienveillantes de la thérapeute. Elle me demande de regarder le châtelain et Maria dans les yeux, de reconnaître et d'accepter ma double origine agricole et aristocrate. Elle me demande de cesser de n'être ni agriculteur ni artiste, de faire la paix avec les richesses de la pierre comme avec celles de la terre, de faire la paix avec mon père. Elle me demande également de faire la paix avec mes clients, de réussir ma vie professionnelle (...)

Epilogue:
En avril dernier, une psychologue et fidèle cliente de ma galerie d’art de l’Isle sur Sorgue était étrangement persuadée d'observer dans mon travail un « problème chez les ancêtres » et « un problème avec l’argent ». La sympathie que cette dame cultivée m'inspirait tempéra mon scepticisme naturel; je l'écoutais. Jamais je ne m'étais senti concerné par un vieux secret de famille remontant à 3 générations, soit 105 ans en 2008! Cependant, je décidais d'interroger Google et découvrais sur mon écran d'ordinateur, stupéfait, le château de Règnière-écluse près d’Abbeville. Puis je décidais d'écrire à l'actuel propriétaire. Courant mai, rendez-vous était pris avec le comte Mr Raymond de Nicolay. Bienveillant et curieux, il m'ouvrait les portes de son château pour m'accueillir courtoisementautour d'une tasse de thé et en présence d'amis protecteurs. Il n'entendait pas grand chose à mes informations embarassantes. J'avais été frappé par la ressemblance avec mon grand-père: même port de cheveux blancs en arrière, même grand front ridé et mêmes arcades sourcilières. Du copier-coller ! J'avais attendu l'occasion de lui dire cette ressemblance une première fois mais il devait ne pas m'avoir entendu.  Je le lui avais dit une seconde fois. Il avait bien entendu mais poursuivait une courtoise conversation; le thé aidant, comme si de rien n'était. Je décidais de ne pas le lui dire une troisième fois. J'en oubliais de prendre des photos et nous nous quittions poliment... Je fus « amusé » d'apprendre que ce château avait été récupéré dans les années 60 complètement vide, les portes sans serrure et les cheminées sans marbre. Les tonnes de meubles et de bibelots existants aujourd'hui avaient donc été rapportées par ses soins. Mr de Nicolay est commissaire priseur-marchand d’art et travaillait pour le compte de Pierre Berger-Yves Saint laurent. Et mon père Denis ayant arrêté l'école à 14 ans qui collectionne les collections sans jamais avoir quitté son tracteur, sans jamais avoir lu ou voyagé ! Il doit en être à 2000 cannes, 300 objets en fer forgé, une centaine de pipes, de missels en ivoire, de vases d'église ou d'enclumes en fer forgé... Son fils Luc ne collectionne rien mais crée et vend à l'Isle sur Sorgue des objets parfaitement inutiles qui intéresseront peut-être un jour des collectionneurs. Qu'est ce que ce père fermier a essayé de construire à n'importe quel prix avec ses défrichages de bois et ses quintaux de blés à la ferme Sébastopol ? Un château et son domaine ? Je crois aujourd'hui qu'il y a dans ma famille des « richesses confuses ». Je comprends maintenant qu'il y a un malaise et une force des origines qui s’exprime différemment chez tous les cousins petits enfants. On se moque de ce qui prend de la hauteur, on se l'interdit continuellement tout en le recherchant, tout en le désirant éperdument. En tant que petit fils de ce contexte, j’ai un problème avec l’argent et probablement que "le mas turquoise" est mon château. A la table des châtelains du moyen âge, il y avait les nobles et les vilains. Chez les vilains, il y avait le bas bout et le -Hautbout-. Et mon père qui s'appelle de Nis… (colay); un « de » !

Happy-end:
Un mois plus tard, au salon professionnel de la décoration, à Paris-Villepinte, un dimanche soir, les couloirs du hall 1 où je me promène fatigué sont déserts. Un masque africain tombe à mes pieds. Je n'ai pourtant bousculé aucun meuble ni aucun socle; il n'y a pas eu de choc. Je le ramasse sans chercher à comprendre et m'excuse machinalement auprès de l'exposant auquel il appartient. Mais en le reposant sur son socle, je le regarde, il me regarde et c'est le coup de foudre! Un coup de foudre indescriptible comme lorsque j'ai vu ma femme Delphine pour la première fois. Un terrible mélange de force et de finesse. On dirait le visage de Grace Jones ou de Naomi Campbell, c'est étrange; complètement africain, il a aussi quelque chose de japonisant. Ce pourrait être un masque du théâtre No célébrant le Ma. Je l'achète sans réfléchir et suis tellement ému que j'en oubli de me renseigner sur son origine. De retour chez moi, j'appelle l'exposant qui me répond: « Afrique du sud, c’est sûr Mr Hautbout, probablement ethnie Zoulou … »

En conclusion:
Nous avons tous notre héritage familiale démoniaque et divin. Puisque les morts nous parlent, donnons-leur la parole ! Rendons-leur la place qu’ils méritent. Des forces insoupçonnées œuvrent en notre faveur ou notre défaveur ; nos larmes et nos rires peuvent venir de très loin. C'est ce que je découvre avec l’agriculture, l’art, le massage ou les séminaires de développement personnel. Ma boutique de Nîmes où décorateur, je faisais "l’assistante sociale de luxe" fut un second observatoire de l’irrationnel humain, un laboratoire-champ de bataille de mes difficultés avec autrui et avec l’argent. Ma clientèle supposée, la bourgeoisie protestante locale faisait semblant de ne pas me voir. Plus ils étaient riches, plus ils s’éloignaient pour dépenser leur argent en cachette. Tantôt l’argent tombait tout seul, tantôt l'argent se sauvait ! Et je me bâtait avec moi-même comme un bègue avec son handicape. Ma misère d’hier est un peu ma richesse d’aujourd’hui ; en vendant du bien-être, je sais de quoi je parle ! Rien n’est plus spirituel que le matériel et notre corps en est la meilleure preuve. Et de conclure -chers lecteurs- de faire la paix avec nos ratés, nos désordres, nos manques. De faire la paix avec nous-même. Il y a de quoi !

 
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Rayonner par le coeur plutôt que par le cadre

Auteur Luc Hautbout, novembre 2019
Depuis peu, le mot coeur n'est plus pour moi une image cérébrale ou une abstraction lyrique.
C'est un organe à la fois physique et métaphysique, un mystère, une force.
A l'occasion d'un stage dénomé QUI SUIS JE et animé par Dominique Vincent, je (re) contacte mon coeur et ses pouvoirs...

Pendant 3 jours à une vingtaine de participants, chacun se retrouve face à l'autre pour répondre à la question "Dis-moi qui tu es?". L'autre change toutes les 40 minutes et, comme une facette de soi même, provoque différentes réponses à différents niveaux.
Levé tôt, couché tard, en état méditatif continuel, l'exercice devient vite pénible. Outre un dos qui me fait mal, j'ai la sensation inconfortable d'un coeur souffrant presqu'absent tant il a été oublié pour céder sa place à mon cerveau et mes yeux . En cherchant sur internet, j'apprends que cet organe comprend des neurones et qu'il dirige le cerveau plus qu'il n'est dirigé par lui. J'apprends encore que le champs électromagnétique du coeur est 4 à 5000 fois plus important que celui du cerveau. Ainsi, diriger notre attention au centre de notre poitrine équilibre nos émotions et éclaire notre perception.
Une découverte se fait jour: mon coeur apparait comme un lieu magique de sécurité, de confiance et de force pour traiter efficacement les expériences présentes et passées. Un organe en moi offre d'entrer en résonnance avec mes problèmes sans les nier ni leur résiter. Et c'est magnifique !
Lorsque le niveau de décibels de la salle le permet, mon coeur accueille, reçoit et donne. A l'issu du stage QUI SUIS JE, je me sens bêtement un décorateur-masseur maladroit. Une reéducation doit se faire. Je sens qu'un vieux contexte a limité ma capacité à contacter mon coeur, à contacter les autres, à contacter moi-même. Il me faut corriger ce vieux fonctionnement.
Inutile de me le reprocher; c'est comme çà. Mais je souhaite dorénavant voir d'avantage avec le coeur pour constater sans juger et produire des pensées plus justes, des vibrations plus accueillantes. Bienvenu !

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Evolution de ma maison bleue-verte...

Auteur Luc Hautbout, octobre 2019

Parfois, le client est une enigme: absence de regard, de parole, de sourire ; que faire ? Retourner la question vers soi ? C’est peut-être moi, le prestataire qui par mes murs ou mon torii est une énigme pour lui ? Peut-être deux fréquences d’autistes incapables d’émettre ou de recevoir ? Ce qui m’est renvoyé, serait alors mes projections ou ma peur de ne pas satisfaire. On sait bien que si l’on perçoit la police ou l’administration comme bête et méchante, celle-ci risque fort de se montrer effectivement bête et méchante.

 

Ainsi l’autre est le miroir de ma perception et mes pensées -à mon insu- créent ma réalité. Nous avons tous nos complexes et nos zones d’ombre qui gâchent notre joie de vivre. Pourtant ces zones d’ombre méritent toute notre attention car c’est là que notre potentiel d’évolution se cache.

J’aime l’idée que nous sommes tous à la fois le médecin et le malade. Et qu’il appartient à nous seuls d’aller là où ça blesse pour trouver les pensées-remèdes qui vont nous guérir. Ainsi, lorsqu’à l’occasion d’un problème répétitif, une observation nouvelle apparait, le nouvel élément identifié doit trouver sa place pour construire la nouvelle prise de conscience. C’est un vrai travail et les stages de développement personnel comme LE JEU DU ROI favorisent ce travail. Soudain, une pensée fragile s’essaie comme une phrase qui bafouille des propositions dans le désordre, qui tente différentes possibilités jusqu’à en trouver une qui sonne juste. Ainsi, « je m’empêche de vivre » culpabilise là où « j’ai été empêché de vivre » soigne. Une nouvelle réalité est en train de naître, un nouvel ordre prend place ; victoire ! Ainsi, « ce n’est pas parce que ma générosité est maladroite ou mal comprise que je ne suis pas généreux ». Le médecin ici est un chevalier courageux qui avance dans l’inconnu pour restaurer l’estime de soi. Une estime de soi toute neuve qui va engendrer une paix intérieure toute neuve. Et lorsque la paix intérieure commence, la peur de l’autre cesse et l'égo se dégonfle. J’ai longtemps eu « une trouille viscérale » de l’autre. Au point de « bétonner » un cadre pour l’approcher de très près: Le mas turquoise, hébergement, spa et massage (…)
(Sans transition, les dernières actualités terroristes aidantes, il faudrait que j'arrive à écrive un article sur le mal-être arabo-musulman en France. En n'étant ni sectaire ni dupe.)

C’est peut-être laborieux mais à force d’avancer dans l’inconnu, les « vieux dossiers » de mon enfance ternissent de moins en moins ma joie de vivre. A 51 ans, il n’est pas trop tard pour devenir un enfant heureux. Aujourd’hui, je sens de toute évidence, des forces célestes supérieures aux forces parentales ou sociétales. Dorénavant, Luc est devenu « un enfant du cosmos ». Un cosmos généreux, qui pour l’année 2020 lui offre 3 formations :
-le stage QUI SUIS-JE avec mon mentor Dominique Vincent (www.tantraaucoeurdeletre.com)
-la formation en 4 stages LE JEU DU ROI toujours avec Dominique Vincent
-La formation HARMONISATION GLOBALE avec Claire Bouyssoux (…)

En résumé, le ciel est bleu avec des palmiers verts ; merci, merci et merci !

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Masser comme on prépare des sushis

Auteur: Luc Hautbout, avril 2018
Après plus de 1500 massages, je réalise tardivement que ma motivation est plus la nécessité de produire de l'harmonie que le désir de soigner. Mais observe qu'indirectement cette harmonie soigne vraiment.
Si un masseur a souvent une âme de guérisseur, il peut aussi avoir une âme d'artiste...

Mes confrères ou consoeurs qui se forment aux médecines traditionnelles ou s'initient à l'ostéopathie m'ont longtemps complexé. Mais je réalise depuis peu que mes gestes agissent à leurs mannières, se déploient sur les corps un peu comme des traits de pinceaux calligraphiés sur du papier. Ainsi, j'ai tendance à penser que les connaissances médicales ne sont pas nécéssaires pour une prestation de bien-être. Tout est d'abord energie, intentions, qualité de présence. Comme un acteur face caméra, le masseur ne peut donner que ce qu'il possède réellement. Pour ma part, j'ai failli mourir à ma naissance et ma mère avec (...) Outre quelques séminaires de rebirth, masser permet de me soigner moi-même pour commencer !
Il est évident que lorsque l'origine est forte ou juste, les gestes ne peuvent être que forts ou justes. Masser pour moi est un art où le flou a autant de valeur que la précision. Ainsi j'affirme masser comme un chef de restaurant qui prépare des sushis.
Le bon sushi n'est pas le fruit d'une recette précise mais plutôt d'une attitude à chaque étape de sa préparation. 
Une quête de simplicité des assemblages entre action et contemplation. Le mariage jouissif de l'harmonie et du contraste, l'un naissant de l'autre. Mes massages ne commencent pas lorsque le client entre dans la salle de massage. Non, ils commencent chez moi, dans ma chambre, dès mon réveil. C'est une hygiène de vie, une attention au vivant propice à accueillir et traiter ce qu'offrira la journée. Cette attention prendra soin de nombreux détails qui additionnés feront la qualité du service. En voici un: lorsque je masse, mon flacon-pompe d'huile est toujours collé à ma taille dans son holster. Entre deux gestes de massage qui ne lachent pas le corps, mes mains se réapprovisionnent si rapidement que l'huile semble continuellement s'écouler de mes doigts. Ce n'est pas une technique qui m'aurait été enseignée par mon maître Renato mais une conquète personnelle du geste efficace comme celui du cuisinier qui connait par-coeur la matière qu'il va traiter. Par-coeur et avec coeur, tant il l'aime cette matière: la chair fraîche ! En voici un autre: le bain de pied préalable au massage avec l'eau comme interface entre moi et le client. Un client qui souvent, confusément, désire le massage autant qu'il le redoute. J'ai alors l'impression d'être un cow-boy qui approche un cheval sauvage. Avec de douces paroles séduisantes et rassurantes, mes mains s'approchent si progressivement qu'il ne peut réaliser qu'il est maintenant saisi à pleine poigne, complètement apprivoisé. Par les pieds mes mains sont entrées dans sa tête.
Bienvenue, la péparation des sushis peut commencer ! Le riz ici, c'est le corps du massé; le poisson, mes mains et l'assaisonement, les huilles essentielles mélangées aux huiles de glisse. Des matières complémentaires vont se rencontrer, s'adapter l'une à l'autre immuablement pour s'assembler avec bonheur. Comme un couteau de cuisinier, mes doigts vont séparer les muscles ou taquiner les nerfs. A l'appui d'un protocole d'expériences hasardeuses réussies, c'est toujours et jamais la même chose. Il n'y a rien à inventer, rien à comprendre. Sentir, sentir et sentir encore. Fatalement, cette intensité de l'instant présent, ce don de moi engendre souvent son contraire: le coup de fatigue et le désir d'être seul ! L'économie de soi ayant ainsi autant de valeur que... le don de soi.

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NOS MADELEINES DE PROUST

Auteur: Luc, masseur ayant construit l'orgue à parfums du M.T. Novembre 2017

Qui n’a pas un jour ou l’autre rencontré par hasard une vieille odeur bien connue ? Une odeur qui fit surgir des profondeurs de sa mémoire un souvenir chargé d’émotions. Un élément du passé comme l'expression d’une conscience intemporelle. Ce petit miracle ordinaire de la vie, mon orgue portable propose de le provoquer dans votre chambre. Chers clients, attention; fermez l'oeil et ouvrez le nez !

Entre Madeleines de Proust et sensations inqualifiables, s’essayer à créer un parfum, c’est partir à la recherche du temps perdu. Et il n'y a rien de passéiste ici. Comme le toucher, l’olfaction est un bon moyen de reposer son mental. L’écrivain Bachelard disait que « la conscience d’être commence par le bien-être ».

Alors je prends ici le temps « d’écrire du bien-être » en posant bêtement, côte à côte sur l'écran de l'ordinateur, des morceaux de nature, des mots simples mais sensés pour nos narines :
citron, menthe, thym, muscade, bergamote, mandarine, fleur d'oranger, rose, jasmin, lavande, magnolia, amande amère, vétiver, vanille, bois de santal, cèdre de l’Atlas, patchouli, benjoin de Siam, myrrhe ou encens ... Sentez-vous le merveilleux voyage qui se présente ?

En créant cet instrument de parfumeur (avec une quarantaine de bases et une méthode d'assemblages simplifiée en 3 pages et 27 étapes), j'ai senti qu’une belle expérience s’offrirait à vous. Avec, une fois l'exercice accompli, le bonheur de retrouver chez soi son flacon précieux comme un plat "fait maison"; un assemblage -imparfait certainement- mais personnel et unique.
Et pour conclure, un cadeau fait à soi-même, avec, à l'interieur, derrière le verre transparent ou opaque, un concentré d'instants présents, un jus d'existence vécu, de la vie réenchantée à partager.

Pschitt !

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Le point de vue du travailleur

Auteur: Luc, bricoleur ayant restauré la fontaine du M.T. Octobre 2017
Le saviez vous ?
Au moyen-âge, les tailleurs de pierres des cathédrales ne s'ennuyaient jamais à tailler leurs pierres.
Comment faisaient-ils, que se passait-il, pourquoi cela ?

Ils ne taillaient pas des pierres mais construisaient des cathédrales !

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Plaidoyer pour le port traditionnel du kilt

Auteur: Luc, avril 2019
Pour un homme, porter un kilt est une expérience. Une énergie super-yin, super-yang et super-sexy prend place. Taillé sur mesure comme un uniforme et lourd comme une armure, le kilt permet de faire du naturisme tout en restant habillé avec élégance. Une tradition d'Ecosse qui vous rend à la fois vulnérable et puissant.

Cet objet favorise le contact inattendu avec des inconnus aussi simplement qu'un chiot. Et offre à votre chakra racine une véritable "prise de terre". A l'air libre, vos fesses restent en contact avec le sol et ses herbes folles. Marcher, mettre les pieds l'un devant l'autre, devient une action tantrique.
Comparativement, le pantalon apparait au contraire comme "un préservatif" pour jambes et sièges. Sachant que les regards humains ne sont que des projections et que la seule véritable relation que nous ayons est celle à nous-même, le kilt a le génie de remettre chacun à sa place... On croit toujours que les gens pensent ce qu'ils veulent. Mais non; ils pensent ce qu'ils peuvent (...) Et puis l'action de penser n'est pas toujours la bonne. L'écrivain Stendhal disait: "il faut sentir et non comprendre..." Enfin, le kilt a un défaut: il n'est pas pratique. En termes imagés, si le pantalon est une ampoule électrique, le kilt est une bougie. J'aime l'éclairage à la bougie; il est plus romantique.
Porter un kilt me grandit; si le regard des autres n'est pas trop hostile, je vibre de tout mon corps. En cachant ostenssiblement mon membre d'homme aussi sensible que puissant, c'est tout mon être que j'affirme. Un peu d'histoire maintenant: en 1746, au lendemain de la bataille de Culloden, le kilt est déclaré "hors la loi" jusqu'en 1782. Trente six ans d'interdiction absolue. Suite à la dissolution des clans, un grand nombre d'Ecossais émigrent dans le monde entier comme les juifs. A la fois rebels, pionniers et visonnaires, ils offrent leurs rites claniques secrets aux francs-maçons. Aujourd'hui, quelque soit leur pays d'exile, le jour de leur mariage, les ex-hommes sauvages portent le kilt. Lors de la première guerre mondial, un bataillon allemand ne s'attend pas du tout à être attaqué par un bataillon écossais grimé. Coyant voir des femmes se jetter sur eux, le bataillon allemand pannique, perd ses moyens et perd la bataille ! Récemment, dans les années 70 et 80, les punks -épingles à nourrice dans les oreilles- affichent leur rébelion en portant... l'éternel kilt. En conclusion, quelle indépendance d'esprit il a fallu pour inventer un tel vêtement et une telle tradition. Un grand merci aux sauvages du Royaume désuni, honneur à la liberté des écossais !

 

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Il est une femme...

Auteur: Luc, hébergeur et Spa-manager, juin 2016
Une personne extra-ordinaire qui m'offre de me réaliser et sans qui le machin bleu-vert n'aurait jamais vu le jour. Elle s'appelle Delphine, mon épouse, ma psychologue et mon porte-bonheur depuis 20 ans.
C'est moi Luc qu'on voit sur scène mais c'est elle Delphine qu'il faudrait applaudir !

Avec autant de tête que de coeur, cette grande dame m'écoute, m'observe, me critique. Elle m'engueule aussi et m'embrasse enfin. J'aime ton humour Delph, un humour minimal et positif. J'admire ta patience et ton courage à tout menner de front: ton emploi, notre maison et nos trois enfants Alice, Marius et Gaspard. 
Je m'émerveille enfin de voir dans la rue les gens venir à toi demander l'heure ou leur chemin. Ce n'est pas par hasard. Le titre de ton dernier livre de PNL ou d'Hypnose m'émeut: "Imaginer des histoires qui guerrissent..."
Tes compétences en devenir sont magnifiques et obligent ma solitude à s'incliner devant la tienne.
Un couple est toujours un mystère. Peut-être que nos âmes viennent d'une même lointaine planête où la terre est turquoise évidemment. Je t'aime "femme" !

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INDIGNEZ-VOUS !

Lorsqu’une compagnie d’assurance dissimule mal son fonctionnement. Aucun jugement, rien que des faits pour vous inviter à réfléchir à votre propre situation. Auteur : victime Luc, octobre 2018.

A la mi-aout, notre fille de 18 ans, récente bachelière emménage dans son nouveau logement d’étudiante à Lyon. Avec une fenêtre donnant sur un petit jardin abandonné et fermé-clôturé par des murs de 2,5 m.

Il fait chaud, elle s’endort fenêtre de chambre ouverte mais cachée par ses volets presque fermés.  Au réveil vers 8h30, un terrible mal de tête la réveille. Son ordinateur neuf, son portable, son électroménager, ses clefs et d’autres affaires ont disparu représentant une valeur de quelque 3000€. Elle apprend par les voisins que ses sirènes-incendie se sont déclenchées mais n’a rien entendu. Et découvre au sol  d’étranges traces de liquide que la police scientifique identifiera comme de la drogue à endormir. Résumé d’un dialogue entre victimes : « Il n’y a pas eu effraction, l’assurance ne va pas marcher ; je casse les vitres ? » « Non, il y a eu effraction : celle de ton corps, la police scientifique est venue à trois reprises faire des prélèvements d’empreintes digitales, d’ADN et d’analyse de drogue ; ce n’est pas rien !  Ne soyons pas immoraux, inutile d’ajouter 500€ de bris de vitre. Avec des extérieurs aussi clos-sécurisés, l’expert de l’assureur reconnaitra les incroyables circonstances. Mais surtout, avec la surface du mas à Bédarrides, nous sommes de bons clients depuis des années. Il faut relativiser ici: 3000€ n’est pas une grosse somme dans ce contexte. S’ils sont gestionnaires, ils savent bien qu’en nous maltraitant, ils ont plus à perdre qu’à gagner» (…)

Eh bien les faits furent les suivants : un véritable dialogue de sourds depuis une plateforme au Maroc à Rabat. Une plateforme qui produit des courriers-type en changeant juste les noms propres « copié-collé » et sans prendre en compte des circonstances spécifiques du sinistre. Malgré nos multiples démarches et celle de notre courtier assureur en Avignon, la police n’a jamais été contactée par l’assureur. Un premier courrier AXA vous dit qu’ils n’arrivent pas à nous joindre alors que c’est au contraire, nous qui n’arrivons pas à les joindre ! Un second vous demande tardivement des pièces fournies dès le premier jour, un troisième rejette définitivement votre demande puis un quatrième vous demande de nouvelles pièces déjà fournies elles aussi pour prendre une décision… déjà prise… dans le précédent courrier ! En résumé, du n’importe quoi n’importe comment produit par des petites mains -à pas cher- qui s’en foutent et qui n’ont qu’un ordre : ne pas payer!

Plus un euro ne sera versé à cette compagnie sans méthode, ni foi ni loi et nous ne perdrons jamais l’occasion de parler d’AXA à nos amis et clients. Dans son livre « Indignez-vous ! » Stéphane Hessel nous explique qu’à l’heure des GAFA tout puissants, des systèmes juridico-financiers monstrueux vous transforment en « bétail pour les actionnaires ». Soyons libre de choisir des compagnies à taille plus humaine, voir même, de ne pas nous assurer. Pour ce que ça sert !

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Lettre à l'autre, mon client, cet inconnu

Auteur Luc Hautbout, mai 2019
Imaginons-nous voisins de pallier. On n'aurait jamais su se regarder comme il fallait. On n'aurait pas eu le temps les premières fois puis un mauvais pli aurait pris place. J'ai souvent l'impression qu'on est tous un peu aveugle sur nous-même et sur ce qu'on émet malgrès soi, sans même s'en rendre compte. Une histoire de fréquences, d'émission-réception. Cette tragédie ordinaire mérite un article....

Ainsi cher client, ma jolie porte d'entrée t'intimide ou t'indiffère; ainsi les photos de mon site ne te parlent pas. J'en suis désolé. Un peu bléssé aussi; pardonne mon égo.
Nos valeurs et nos fonctionements différent trop. Comprends que je vis d'abord par les yeux et par le toucher, ce sont pour moi deux interfaces qui me donnent confiance, deux tuteurs qui me donnent prise avec la terre et m'aident à me tenir droit. L'esthétique me sécurise et me console. Il est ma mannière de parler en silence; ma quète d'harmonie, un désir d'échange vrai cultivé. Rien d'autre.
Le luxe ou l'étiquette sociale, je m'en fou complètement!
Un idéal humaniste habite le mas turquoise, n'en doute pas.
Viens habiter dans cet idéal quelque temps; expérimente-le; donne-moi un peu de ton argent et je te donnerais un peu de ma personne. Si tu veux me faire évoluer vers un langage qui te convienne mieux, viens vers moi.
Je ne demande qu'a apprendre, à changer, te connaitre, te comprendre et t'apprécier. Si dans les profondeurs tout est loi, voici probablement la loi qui régit notre voisinage ici: te servir me servirait comme me servir te servira.
J'espère un jour ne plus en avoir besoin de cet esthétisme.
En attendant, n'ayons pas peur l'un de l'autre et changeons le monde, une personne à la fois.

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LAURE BRUGUIER, praticienne au Mas turquoise.

Auteur: Laure, décembre 2016
Praticienne certifiée, je vous propose une séance personnalisée selon votre humeur du jour ou vos besoins profonds. Souriante, bienveillante, mes mains se nourissent de chaque corps comme chaque corps se nourrit de mes mains...

Voir votre visage doucement se transformer pour respirer de bien-être me remplit de joie. Pour moi, chaque client est une rencontre et chaque massage une leçon. Mes mains ont des oreilles qui vous écoutent. En confiance et en conscience, soyez les bienvenus. 

Vous pouvez aussi me jondre directement par téléphone au 06 50 03 38 16
ou par mail à laure.gleize @ gmail.com

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SARAH CHERON, praticienne au Mas turquoise

Auteur: Sarah, mars 2016
Issue d'une famille d'artistes-voyageurs, je me suis nourrie de multiples cultures. Mon parcours d'études et de métiers est aussi un chemin de recherches. Assez jeune, je me suis formée à différentes approches ou techniques de bien-être et de thérapies.

Une formation de praticienne certifiée chez BIOPULSE, des formations aux plantes médicinales à Lyon ainsi que des sessions de PNL ou de CNV (programation neuro-linguistique ou communication non violente) m'ont apporté une bonne connnaissance de moi-même et un certain niveau de conscience. Par ailleurs, des réalisations artistiques inclassables m'ont rendu définitivement créative dans l'approche de l'autre et du travail en général.
Vous rencontrer et prendre soin de vous au Mas turquoise sera une chance pour moi.
Laissez-moi trouver le langage et les gestes qui vous rendront vie !

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SACHA RAGAZZO, praticien au Mas turquoise

Auteur: Sacha, mars 2016

Partagé entre rusticité du monde agricole et sophistication du Spa, je me présente comme un amoureux de la terre et de la nature. Mes activités au grand air nourrissent mes mains de masseur. Puissent mes vignes, mes forêts et mes nuages vous transmettre leur force.


Une formation en massage à l'institut CASSIOPE et d'autres en huiles essentielles ou plantes médicinales m’ont offert une bonne connaissance et conscience du vivant. Au mas turquoise, ma simplicité vous accueille pour une retrouvaille de vous-même. Faites-moi confiance, laissez-moi vous reconnecter à votre corps. Et repartez vivifié des pieds jusqu'à la tête, fort comme un arbre bien enracinné qui s'élève vers le ciel immense.

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SABINE DEYNA, praticienne au Mas turquoise

Auteur: Sabine, mars 2016

Passionnée par les arts martiaux, la danse et le QI Gong, je me suis très tôt intéressée au langage du corps par le mouvement, à la respiration et à la communication par le toucher. C’est donc naturellement que j’ai évolué vers l'activité de praticienne en massages-bien-être.

Observatrice et à l'écoute de chacun, je vous apporte mon savoir faire et mon savoir-être en associant rythme, intuition et technique pour un voyage personnalisé et unique à chaque séance. Apporter une bienveillance, une intention positive, une générosité, une simplicité, telle est la vison de mon métier. Vous pouvez aussi me retrouver à mon cabinet situé entre le Vaucluse et les Alpilles.

TERRE DE LUNE, 67 chemin du Rougadou, 13210 St Rémy de Provence.
tel: 06 62 62 80 82, mail: terredelune.massage@gmail.com